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De retour fière et cœur léger

Publié le par Élisabeth Vézina

Excitée et un peu stressée de partir seule pour la première fois, je me suis surprise à avoir quelques moments de paranoïa au début. J’imagine qu’être seule me faisait réfléchir d’une façon bizarre et c’est ce qui faisait que je soupçonnais tout le monde autour de moi. Heureusement, ça n’a pas duré longtemps. Je continue de la dire, le train a quelque chose de très zen et ça m’a aidée à retirer toute angoisse.

Quand je suis arrivée à Nice jeudi soir j’étais un peu déstabilisée par ma solitude. Si j’ai déjà été habituée à ne pas parler pendant plus d’une journée, je trouvais ça inconfortable tout à coup. Je me forçais à me rappeler les objectifs qui faisaient en sorte que j’étais partie seule pour quatre jours et je me sentais déjà mieux.

Ma plus grande déception face à mon weekend est sûrement mon blocage en anglais. J’étais enragée de comprendre ce que tout le monde disait dans ma chambre et ne pas pouvoir participer aux conversations.

Heureusement, j’ai rencontré deux nouveaux amis, Mary qui vient de Vancouver, qui étudie à Lausanne, et Nick qui vient de la Californie. Avec eux j’ai parlé en anglais une grande majorité du temps. Mary m’aidait avec mon vocabulaire trop pauvre pour la vie. C’est tout de même bien les expériences en solitaire pour des rencontres comme celles-là. Elles ont quelque chose d’éphémère, mais elles sont tellement dans le moment présent! Je n’avais hâte à rien en fin de semaine! Je vivais :)

Alors voilà, je vous raconte un peu mes journées.

De retour fière et cœur léger

La première journée, je suis partie à la découverte de la ville. Bonne nouvelle, il faisait plutôt chaud. J’ai été un peu refroidie par la mauvaise humeur de la dame à l’information touristique, mais ça n’a pas duré. Comme elle n’a pas voulu me dire les endroits qui valaient vraiment la peine et bien je me suis créé un itinéraire personnel. La photo c’est l’endroit le plus beau de la ville. Pas seulement pour la vue, mais aussi pour le parc, le vent, la chute d’eau.

Le moment fort de la journée était surement au moment où je marchais seule dans une petite ruelle et qu’un gros coup de canon a retenti. C’est à ce moment-là que j’ai vu à quel point je pouvais m’inventer des histoires folles quand je suis seule. J’étais sûre qu’on était attaqué par une bombe. Comme je n’entendais aucun cri, je me suis dit que c’était normal. En effet, c’est une tradition à Nice qui date de 1861. Un homme avait fait installer un canon sur le haut de la colline pour rappeler à sa femme à midi d’aller lui préparer à dîner. Quand même comique.

De retour fière et cœur léger

Je crois que ce voyage a vraiment été une belle expérience gustative. J'ai tellement profité pour manger de la bonne bouffe et j'ai mangé une vraie salade niçoise. Tout était parfait. Bon, il faut quand même que je vous avoue que j'ai eu une faiblesse et que j'ai mangé un BigMac sur l'heure du dîner samedi, mais bon c'est pas très grave.

Le dimanche, avec Nick et Mary on est allé à Monaco, il fait froid et il pleuvait, mais on a visité l'aquarium et le fait de ne pas passer ma journée toute seule aidait à combattre le froid. Le soir on a eu droit à un happy hour à l'américaine au Hardrock coffee de Nice. On a bien ri ! J'ai bu mon premier (mes premiers) Daïquiri aux fraises.

J'ai mis mes pieds dans l'eau :) Bref ce sera à refaire un jour voyager seule.

De retour fière et cœur léger
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R
L'eau est sans doute moins froide qu'à Tadoussac (entre 3 et 7 degré) ou en Islande. Tes photos de repas sont invitantes, j'espère que tu prends des notes pour nous les concocter à ton retour.<br /> Continue à en profiter.
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